Les négociations entre les acteurs haïtiens n'ont rien donné. C'était tout au moins prévisible. Les acteurs restent à leur position et les émissaires de la Caricom ont eu une nouvelle tournée bredouille. Et comme de fait, la crise perdure.
Le parti EDE et alliés veulent la démission d'Ariel Henry comme unique alternative alors que d'autres groupes étaient favorables à l'idée de l'élargissement du Haut Conseil de transition et un gouvernement d'unité nationale.
Déçus, les émissaires ont quitté le pays devant l'intransigeance la plus totale des acteurs politiques. Et devant le scénario en face, Ariel et son équipe vont passer au plan B.
C'est n'est pas sans raison que Mme Manigat a eu un discours tout à fait différent devant les émissaires par rapport au discours qu'elle a eu avant.
Le mandat d'Ariel Henry prendra fin le 7 février 2024, avait-elle dit. Et devant les émissaires elle a rappelé qu'il n'y a pas de dispositions légales pour changer le gouvernement, rapporte Lunie Joseph, journaliste, via X.
Selon les sources contactées, on apprend que le gouvernement va avoir le soutien de certains partis de l'opposition pour avancer vers un nouveau gouvernement et la mise en place du Conseil électoral provisoire. Ce qui constituait évidemment son plan B.
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