C'est la ruée vers d'autres quartiers de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. La Plaine du Cul de sac est en proie à une insécurité sans pareil. Les armes crépitent. Les hommes armés s'affrontent. C'est l'exode à nouveau. En milieu de semaine il y a eu morts et blessés dans la bataille entre gangs.

"Ce n'est pas pour la première fois que la Plaine du Cul de Sac fait face à ce phénomène. Mais cette fois, ça prend une autre dimension. Je viens à peine de construire une maison dans les auteurs de Lizon. J'ai dû partir en catastrophe", a expliqué un un homme de 40 ans qui s'est échappé de justesse aux assauts des gangs.
"Lizon, Bon Repos, Marin, les portes des maisons sont fermées. On peut ne plus. Nous sommes laissés à notre sort. Le gouvernement s'en fout de notre misère", s'est confié le jeune homme qui part avec ses deux enfants et sa femmes pour Delmas.
Après Martissant, Tabarre, Carrefour-Feuilles, entre autres, les habitants de la Plaine du Cul de Sac sont dans la tourmente. Certaines familles ne savent pour l'heure à quel saint se vouer. Le gouvernement ne pipe pas mot.
Planet Press