Des ministres du gouvernement en place sont en grande difficulté. Si les manifestants avaient comme cibles certaines entreprises de la capitale, cette fois, les nouvelles manifestations prévoient de « dechouke » les ministres ( Dechouke= envahir leurs maisons et les prendre de force).
C’est le mot d’ordre du leader de Pitit Dessalines Jean Charles Moïse lors de la manifestation du 17 octobre devant l’amabssade américaine en Haiti.
Plus loin, Jean Charles Moïse appelle les manifestants à se procurer de leurs armes pour une telle démarche. Non des armes à feu mais des armes comme des MACHETTES pour l’opération (dechouke) les Ministres, soutient-il.
Quant au premier ministre Ariel Henry, qui refuse de quitter la primature, Jean Charles Moïse demande au PM de ne pas laisser la situation dégénérer et de partir au plus vite.
Donc, Jean Charles Moïse lance un appelle aux propriétaires d’hôtels dans le pays de ne pas louer leur espace à des ministres sous peine qu’ils ne recoivent des dommages lors de l’opération qui va être déclenchée.
En somme, les ministres sont en difficulté car des hommes et femmes politiques ont déjà subi la violence des protestataires. C’est le cas de Me André Michel et Edmonde Supplice Beauzile.
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